SIRENH

Crée en 2013 au sein de l’équipe Ameriber, le Séminaire Interdisciplinaire de recherches Narration et Histoire (SIRENH) s’intéresse aux modalités et aux enjeux des mises en récit du passé à l’œuvre dans des productions historiographiques, littéraires, artistiques et cinématographiques contemporaines. A caractère interdisciplinaire et à visée comparatiste, il réunit des enseignants chercheurs en histoire, littérature, cinéma, sociolinguistique et arts visuels dont les travaux s’inscrivent principalement dans les domaines de l’Histoire du temps présent, des Etudes littéraires et linguistiques et des Etudes culturelles des pays de l’Europe méridionale et de l’Amérique Latine. Il accueille également des doctorants qui sont régulièrement associés aux activités proposées et qui s’investissent dans l’organisation de journées d’études et colloques.

Les membres du SIRENH portent individuellement ou collectivement des projets de recherche et participent à des ateliers de lecture internes et à des séminaires dont les séances plénières permettent d’accueillir des intervenants extérieurs –chercheurs, réalisateurs, écrivains – et de développer des partenariats avec différents acteurs culturels, institutionnels et sociales, extérieurs à l’université (musées, rencontres littéraires et cinématographiques, institutions éducatives, archives, associations). Ces séances constituent un espace privilégié pour le débat et l’échange où les doctorants peuvent aussi présenter les avancées de leurs recherches. En fonction des thématiques abordées, les étudiants de différents Masters (Etudes hispaniques et hispano-américaines, Etudes culturelles, Genre, LAI/SGAT) et Licences (LLCER Espagnol, LEA Anglais-Espagnol) sont de même associés aux activités de la programmation scientifique.

Dès le départ, le SIRENH a organisé son programme de recherche autour de trois axes : les politiques de la mémoire des violences du XXe siècle mises à l’œuvre dans des cas nationaux spécifiques ; le rapport au passé des cultures politiques radicales des années 60-70 et leurs manifestations littéraires et artistiques ; les processus de transmission intergénérationnelle, héritage et circulation transnationale des discours et pratiques mémorielles. Plusieurs projets se sont ainsi succédés donnant lieu à des publications collectives fruit des collaborations avec d’autres composantes de l’équipe ou à des partenariats établis avec plusieurs universités françaises et/ou étrangères: « Militancias de los 60-70 en la cultura española y latinoamericana de hoy », « Le passé dans le présent. Commémorations du 80e anniversaire de la guerre d'Espagne » ; « Perspectives post-mémorielles » ; « L’expérience de l’exil républicain dans les cultures politiques de l’Espagne contemporaine » ; « Las narrativas del exilio de los hijos e hijas de Argentina » et « Activismes culturels ».

Le SIRENH a été dirigé par Cecilia González depuis sa création au 2021, puis en co-direction avec Aránzazu Sarría Buil depuis 2022. Il est dirigé depuis 2024 par Martine Bovo et Antoine Ventura.

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Nos actualités

  • (In)compatibilités de la théorie queer en contexte cubain : les tropiques sont-ils queerisables ?

    Séminaire SIRENH Présentation de Thomas ALBERTINI
    Vendredi 14 février 2025 13h30-15h30 Salle BUDL 206

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Nos publications

  • Cortazar : fantastique et nouveau fantastique.

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  • Page web de la publication en ligne L'Âge d'or en couleur orange

    Féminismes en mouvement dans les arts ibériques et latino-américains de la dernière décennie

    Ce numéro regroupe les contributions recueillies lors du colloque international « Féminismes en mouvement dans l’aire artistique hispanophone (des années 2010 à nos jours) », qui s’est tenu les 20 et 21 juin 2022 à l’Université Bordeaux-Montaigne (France), en collaboration avec l’Université nationale de Rosario (Argentine).

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  • Couverture du livre avec un dessin en couleur de deux petits enfants assis

    Los trabajos del exilio en les hijes

    En este volumen procuramos indagar las experiencias del exilio infantil y juvenil argentino acontecido cuando las familias debieron salir del país para escapar del terrorismo de Estado, colocando el foco en el análisis de algunas producciones literarias y artísticas. Bajo este horizonte comenzamos por preguntarnos por el alcance y los límites del término en cuestión: ¿en qué medida la idea de exilio consigue describir la peculiaridad que esta situación adquiere para esta segunda generación? Si este concepto fue pensado para las primeras generaciones: ¿cuáles serían, entonces, los puntos de difracción que les hijes articulan y qué nuevas singularidades adquieren los desplazamientos en ellos?

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