GIRLUFI : Lien et décentrement
Après un cycle consacré aux manifestations du Postmodernisme dans les pays de langue portugaise, le Girlufi se penche sur la littérature contemporaine dans ce même espace culturel en s’intéressant en particulier aux questions du lien et du décentrement, des thématiques approfondies dans le contrat en cours (2021-2026). Le lien, contraignant ou, au contraire, distendu, nous retient à un territoire, à une tradition, ou encore à une réalité immédiate brouillée par toutes sortes d’écrans (désinformation, circulation effrénée d’images et d’informations non hiérarchisées, intelligence artificielle, réseaux sociaux…). Ce lien peut également être intergénérationnel ou familial, mais altéré au gré des actuelles reconfigurations de la famille. Le décentrement, quant à lui, met en jeu des changements de perspective qui nous permettent de mieux saisir le monde contemporain : observé depuis les marges ou scruté à la loupe dans ses interstices, il révèle de nouvelles facettes. Ce changement de point de vue permet également d’appréhender les rapports post-coloniaux entre les pays lusophones, mais aussi entre ces derniers et d’autres espaces culturels, dans une démarche connective et comparative. Tout en explorant les stratégies littéraires développées par les auteurs contemporains, en observant l’évolution de nos représentations et en s’intéressant aux théories issues notamment des Études Culturelles, le Girlufi propose des séminaires, des conférences et des colloques, ainsi que des rencontres avec des écrivains de renom tels que Dulce Maria Cardoso, Bernardo Carvalho, Daniel Galera, Guiomar de Grammont, Rafael Ireno, Michel Laub, Tatiana Salem Levy, Ana Paula Maia, José Luís Peixoto, Luís Quintais, Paloma Vidal ou Rui Zink.